Parc oriental de Maulévrier

Maulévrier

Infos pratiques

Commune de Maulévrier

Place de la Mairie 49360 Maulévrier

8€ plein tarif tarif réduit voir site internet

Du 13/03/2021 au 14/11/2021

ouvert tous les jours horaire à consulter sur le site

2h

Parc oriental de Maulévrier

Unnamed Road, 49360, 49360 Maulevrier, France

Rendez-vous aux jardins

Journée du Patrimoine

Accès handicapé

Description

Les 29ha du jardin trouvent leur origine au début du XXéme siècle. Alexandre Marcel, célèbre architecte orientaliste vient à Maulévrier restaurer l’intérieur et les abords du château Colbert. Il décide alors de créer dans le parc du château un paysage japonais, s’inspirant de jardins et de photographies dont il avait eu la connaissance. A la mort d’Alexandre Marcel, le jardin connaît une période d’abandon entre 1940 et 1980, durant laquelle de nombreuses essences végétales et fabriques disparaissent.
A partir de 1980, le parc est acheté par la commune de Maulévrier qui confie sa gestion à une association. Sous l’impulsion de nombreux bénévoles et d’une équipe de permanents, le jardin peu à peu est restauré. En 1987, 3 experts japonais reconnaissent dans le parc un exemple des grands jardins de promenade et de transformation de la période Edo (XVII-XIXème siècle), c’est un jardin historique et symbolique.
Depuis, sur 12ha, le parc retrouve l’aspect de paysage japonais, tel que le souhaitait Alexandre Marcel. Le parc a accueilli en 2020, 125 000 visiteurs.

Promenade de nuit

Après avoir découvert le parc le jour, dès la tombée de la nuit, vous pouvez vous promener autour de la pièce d’eau, entre pénombre et lumière, au rythme de contes japonais traditionnels pour petits et grands.

 

Nouveau jardin : L’île du Soleil Couchant.

 

Ce jardin a été imaginé en prolongement du paysage d’inspiration japonaise créé par Alexandre MARCEL, il est située à l’ouest du jardin. Il a été conçu par les jardiniers du Parc Oriental, suivant les avis d’experts japonais comme les professeurs FUJII et SUZUKI.

L’eau de la rivière Moine, entoure l’Ile, et circule d’est en ouest. Elle rappelle la course du soleil. Cette situation particulière lui a donné son nom.

Il est prévu de construire une coursive permettant de contempler l’eau et les pierres placées dans le lit de la Moine. Par ailleurs, un abri en bois, ou azumaya, sera construit et permettra aux visiteurs de contempler les paysages naturels.

Etape du parcours, cette île est une invitation au calme, à la contemplation, à la sérénité et invite à un moment de pause.

Les circulations du jardin, composées de chemins et de cours d’eau, sont autant de métaphores de la vie de l’être humain. Les emprunter, aller de découverte en découverte, correspond à des expériences accumulées au fil du temps qui nous mènent vers la sagesse.

En franchissant les ponts, poursuivons le rêve d’Alexandre Marcel.

Histoire

Les 29 ha du parc actuel faisaient partie de la propriété du Château Colbert. Fondé à partir de 1680 par Edouard François Colbert, le château est détruit pendant les guerres de Vendée. Il est reconstruit entre 1815 et 1830. Un premier parc romantique est créé à l’arrière du château à cette occasion.

La propriété est rachetée à la fin du XIXe siècle par la famille BERGERE, qui la restaure et aménage entre 1899 et 1913 un paysage japonais dans le parc du château, avec l’aide de leur gendre Alexandre MARCEL, célèbre architecte orientaliste, et leur chef jardinier Alphonse DUVEAU.

Des éléments sont reproduits à partir de moules provenant de l’Exposition Universelle de 1900 à laquelle Alexandre MARCEL avait participé. Alphonse DUVEAU, jardinier en chef, gère l’entretien permanent du site, avec l’aide de plus de 10 jardiniers.

Alexandre MARCEL meurt le 30 juin 1928. Sa belle-famille habitera le château jusqu’en 1945. A partir de cette période, le parc va être transformé en exploitation agricole et forestière et progressivement abandonné jusqu’en 1980.

En 1976, la propriété est vendue et scindée en trois parties. La commune rachète le parc, alors complètement abandonné, en 1980; il est classé la même année au titre des sites.

Une association est créée pour assurer la gestion et la sauvegarde du parc. A partir de documents, de photographies retrouvées et de témoignages, elle entreprend sa restauration. Ce sont les premiers bénévoles de l’association qui défrichèrent le parc.

En 1987, des professeurs japonais des universités horticoles de TOKYO et de NIIGATA reconnurent les 12 hectares du site classé comme étant inspirés de jardins japonais de la période EDO (XVIe- XIXe siècles).

A partir de cette date, des travaux de restauration importants furent entrepris et se poursuivent encore aujourd’hui.

Le parc est reconnu comme le plus grand parc d’inspiration japonaise en Europe et comme un des projets pilote en Europe pour la qualité de sa restauration et de sa valorisation.

Les projets, les travaux et les animations sont réalisés par une association Loi 1901 composée de bénévoles, d’une équipe permanente professionnelle et de stagiaires.

Équipements

  • Toilettes
  • Boutique
  • Pépinière

Éléments remarquables

  • Rocaille-grotte
  • Fabriques
  • Topiaire
  • Arboretum
  • Collection botanique
  • Fontaines-bassins-cascades

Styles de jardin

  • Jardin oriental

Label "Beaux jardins"

Label "Jardin remarquable"

Avec la participation du département du Maine-et-Loire